La construction du bourg
Le bourg s’est constitué tardivement, après 1600. Jusqu’à cette date, c’était seulement le lieu où se trouvait l’église et son prieuré, et quelques maisons de maîtres construites à proximité.
Le village du Bariolet est resté longtemps le lieu de vie le plus actif. Il se trouvait depuis toujours sur un important axe de communication Nord Sud, plusieurs moulins y développaient une grande activité. Deux villages y regroupaient une population nombreuse et active : le Bariolet Haut (appelé Champsac jusqu’au XVIème siècle) et au delà du pont, La Salvie, avec le Relais de Poste, et le site des moulins.
Il y a même eu au Bariolet une chapelle, la Chapelle Sainte Marie détruite au cours du XVIIIème siècle. à son emplacement des terres s’appellent encore Sainte Marie.
Jusqu’à la Révolution, le pouvoir était occupé à Perpezac par la famille Plaisant de Bouchiat, dans son château du Bigeardel. Les possessions du seigneur du Bigeardel s’étendaient sur tout le territoire de la commune. Son principal souci, ainsi qu’en témoigne son livre d’exploitation « le Terrier du Bigeardel », était d’étendre son domaine et de l’exploiter au mieux.
Après la Révolution,et avec la percée de la route vers Allassac le long de l’église, le bourg prend de l’importance et s’étend le long de cette route. Au XXème siècle, de nombreux commerçants et artisans y résident (43 en 1936). Le 4 et le 19 de chaque mois, s’y tiennent des foires très fréquentées autour de ses deux foirails.
La fête patronale du 15 Août est un rendez-vous incontournable de l’été, de même que le lundi de Pâques, au Bariolet, pour la fête des « Omelettes ».
Dans les hameaux, l’activité agricole maintient une population nombreuse jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Chacun de ces hameaux a une histoire propre, liée soit à l’abbaye de Vigeois, soit à la famille du Bigeardel, soit à sa position sur un axe de passage important.
Car l’histoire et l’évolution de Perpezac se sont toujours organisées autour de deux axes incontournables :
la vallée du Brezou, axe naturel qui structure des paysages plutôt favorables à l’élevage.
L’axe de communication Nord Sud qui s’est déplacé vers l’Est au fil du temps et des progrès techniques de construction routière, avec l’ implantation de l’A20 à la fin du XXème siècle.
C’est cet axe associé au passage tout proche de l’autre autoroute Corrèzienne l’A89 qui favorise l’installation de nouvelles populations sur notre commune, lui donnant ainsi un élan nouveau.